Coulage de la dalle béton

Fin des travaux de gros-œuvre ! La dalle béton du rez-de-chaussée a été coulée tôt ce matin par l’équipe de l’entreprise Rivasi.

Pas de vide sanitaire, la dalle est coulée sur un isolant posé directement sur terre-plein. On ne voit dépasser que les attentes et fourreaux pour les réseaux fluides ainsi que le soubassement en béton sur lequel viendra prendre appui l’ossature bois.

Isolant périphérique
Un isolant périphérique est mis en place afin de couper le pont thermique à la liaison entre le plancher bas et le mur extérieur.

Forages des sondes

Après les terrassements et en parallèle de la réalisation des fondations, une étape importante du chantier est le forage des sondes géothermiques. Ces deux forages de 100 mètres de profondeur chacun accueillent deux tubes en U dans lesquels circule un fluide caloporteur.
C’est ce fluide qui va puiser dans le sol une source d’énergie à un niveau de température stable pour assurer le chauffage et le rafraîchissement du bâtiment avec une performance maximale, via une pompe à chaleur.

Fondations

Avec la réalisation des fondations, l’emprise du bâtiment apparaît enfin sur le terrain.

Comme souvent à ce stade, le bâtiment paraît petit ! 24 mètres de large pour 14 mètres de profondeur, il n’y a pourtant pas d’erreur. La structure prendra toute sa dimension quand les élévations lui donneront son volume.

Le ferraillage des fondations est préparé et posé sur le béton de propreté. C’est à peu près le seul moment où l’on met en œuvre du béton armé sur ce chantier.

Ferraillage fondations

Les travaux démarrent !

Ce n’est encore qu’un frémissement, mais les travaux démarrent !

Après plusieurs mois de gestation, le projet entre enfin dans une phase concrète. Les premiers coups de pelleteuse ont été donnés par l’entreprise en charge du terrassement.

Une plateforme, très proche du niveau du terrain naturel, est créée sur le terrain acquis à l’Ecoparc de Fabrègues. Un mur de soutènement vient stabiliser cette plateforme sur la périphérie.

Soutènement

Pose de la première botte de paille

Première botte
D’habitude, c’est une pierre que l’on pose en premier. Comment faire, alors, pour un bâtiment en ossature-bois et en paille, et qui n’a aucune pierre ?

La parade fut vite trouvée ; c’est une première botte de paille dans son caisson en bois qui fut posée à l’occasion de l’inauguration de l’Ecoparc de Fabrègues, en présence de André Vézinhet, Président du Conseil Général de l’Hérault et Président d’Hérault Aménagement – Territoire34, Christian Assaf, député de la 8ème circonscription de l’Hérault, Jacques Martinier, Maire de Fabrègues et Pierre Guiraud, Vice-président du Conseil Général de l’Hérault, tous attentifs aux explications du gérant d’IZUBA énergies.

Un projet mobilisateur

Les cordonniers sont, dit-on, les plus mal chaussés …

MèzeA IZUBA énergies nous avons tout d’abord occupé un appartement à Mèze, les pieds dans l’eau du bassin de Thau. Se rendre au bureau en foulant le sable d’une jolie plagette était un exercice agréable, mais l’appartement s’est vite trouvé trop étroit.

Toujours à Mèze, nous avons alors occupé un demi-étage d’un bel immeuble ancien. Escalier majestueux et large vue au dessus des toits, mais toujours pas d’isolation.

Nouveaux recrutements, troisième déménagement pour rejoindre l’Ecosite de Mèze, cette fois-ci dans un bâtiment vaste et moderne mais tout en métal et simple vitrage. Un vrai désastre de performance énergétique.

Depuis sa création en 2001, IZUBA énergies n’avait donc jamais pu disposer pour ses propres bureaux de locaux conformes à ce que ses ingénieurs énergéticiens passaient leur temps à préconiser. Le syndrome du cordonnier mal chaussé …

Alors, peu à peu, au fur et à mesure que grandissait régulièrement IZUBA énergies, un projet s’est naturellement imposé : consolider la société non pas dans une vitrine prestigieuse, mais dans un bâtiment qui nous ressemble.

Récit de chantier