Avec un emménagement prévu pour la mi mars, le compte à rebours est lancé ! Les entreprises s’activent pour mettre la dernière main aux finitions intérieures : peintures, faux-plafonds, luminaires, ponçage et traitement de la chape.




Avec un emménagement prévu pour la mi mars, le compte à rebours est lancé ! Les entreprises s’activent pour mettre la dernière main aux finitions intérieures : peintures, faux-plafonds, luminaires, ponçage et traitement de la chape.
La pose des planchers chauffants étant terminée, l’entreprise Philochape a pu procéder ce lundi 6 et mardi 7 octobre au coulage la chape anhydrite, coulage réalisé en une fois par étage.
6 cm de chape soit 6 jours de séchage pendant lesquels l’intérieur du bâtiment est inaccessible, en attendant, les travaux se poursuivent en extérieur.
La chape constitue ici le sol fini du bâtiment, ce pour quoi elle n’est pas normalement faite. Elle devra avoir une dureté suffisante et un aspect esthétique final soigné. Et puisqu’elle assure l’émission de chaleur et de fraîcheur, elle doit avoir une bonne conductivité thermique. L’apport en inertie pour le confort d’été fait également partie de ses fonctions.
La chape sert habituellement de support à un revêtement standard (carrelage, parquet, sol souple…). Donc l’utilisation de la chape en sol fini est une réalisation « hors normes », expérimentée dans notre bâtiment. Cet usage implique un objectif de dureté supérieur à la norme d’une chape standard et un travail spécial sur le rendu esthétique final.
Le choix d’un mortier d’anhydrite a été retenu pour sa dureté supérieure à celle d’un mortier de ciment et pour sa couleur naturelle beige gris. Le revêtement est ici remplacé par une solution minimaliste :
D’un point de vue esthétique, cette finition a un aspect brut et technique, avec une dimension « industrielle » forte et un rendu authentique du minéral et de sa composition naturelle.
La bonne performance du sol chauffant est assurée par les caractéristiques intrinsèques de la chape :
Recouvrant toute la surface des pièces, ce mode d’émission privilégie le rayonnement et nécessite une température d’émission plus basse : il est plus confortable pour les usagers et plus économe, car favorable au fonctionnement de la PAC à un rendement élevé. En mode froid, le recours au plancher permet de valoriser la ressource issue des forages géothermiques sans fonctionnement de la PAC.
Le mortier utilise comme liant l’anhydrite, ou sulfate de calcium, qui fait partie de la même famille que le plâtre et vient du gypse. C’est un matériaux plus naturel et moins énergivore que le ciment, issu des filières de valorisation de matériaux recyclés.
Mais ce liant ne représente « que » 15.9 tonnes du total de 59.5 tonnes qui sont appliquées, la majeure partie du mortier étant constituée par l’agrégat : un sable de moins de 4 mm qui donne son corps au sol et son aspect brut après ponçage.
La chape liquide implique une applicabilité différente : plus rapide et demandant moins de personnel que s’il fallait dresser à la main, à la règle, à quatre patte, comme à l’ancienne, les presque 60 tonnes. Le chantier est ainsi plus vite libéré pour les intervenants suivants.
Il y a toutefois des contraintes spécifiques au mortier liquide, elles tiennent surtout au fait que le produit, étant liquide, doit pouvoir être rempli sans fuir, alors que le sol est souvent un « gruyère » pour relier les diverses structures et réseaux du bâtiment. Il faut donc rendre le support étanche à la chape et même l’arrêter pour la mouler là où elle doit s’arrêter (escalier et autres passages).
Merci à l’entreprise Philochape pour sa participation à la rédaction de cette page !
Dans l’Hérault, les épisodes de chaleur estivale peuvent s’avérer redoutables… Pour y faire face et maintenir un haut niveau de confort thermique, la conception s’appuie dans un premier temps sur des dispositifs « passifs » : limitation des apports, inertie thermique, ventilation nocturne. Le plancher rafraîchissant permet de passer les périodes les plus chaudes sans étouffer.
L’orientation principale du bâtiment nord/sud permet de conserver des façades est et ouest peu vitrées, elles seraient autrement très pénalisantes pour le confort d’été. Les ouvertures présentes sur ces façades ont pour objet l’accès latéral au bâtiment et l’éclairage naturel des circulations et de deux locaux situés sur ces façades.
Le bâtiment est totalement entouré d’un bardage ajouré en bois. La position et l’espacement des lames de ce bardage ont été optimisés pour favoriser les apports solaires d’hiver tout en assurant une protection fixe en été.
En plus de la protection fixe, les utilisateurs disposent de brise-soleil orientables motorisés extérieurs de type Grinotex de la société Griesser. Chacun aura ainsi la possibilité d’éviter l’éblouissement et de moduler l’apport lumineux en fonction de ses besoins. En position déployée, ces brise-soleil jouent un rôle anti-intrusion pour une ventilation nocturne sécurisée.
Sans façades ou dalles de béton, les bâtiments en ossature bois souffrent souvent d’un déficit d’inertie thermique, les rendant plus sensibles aux surchauffes. En compensation de ce handicap, des matériaux à forte inertie ont été ajoutés dès que cela était techniquement et économiquement possible.
Les matériaux retenus : torchis, terre crue, jouent par ailleurs un rôle de régulateur hygrométrique naturel qui bénéficie également au confort des occupants.
La totalité des murs extérieurs est enduit de terre côté intérieur, sans lame d’air entre le caisson paille et l’OSB support de l’enduit.
Pour les cloisons séparatives entre bureaux, un compromis entre inertie et coût a amené a retenir une cloison sur deux terre/paille, d’une épaisseur de 10 cm. Chaque bureau dispose ainsi d’au moins une cloison à forte inertie.
Dans le hall d’accueil, le long de la trémie d’escalier, est bâtie sur toute la hauteur du bâtiment une cloison en briques de terre crue de 10 cm d’épaisseur.
Au rez-de-chaussée, l’inertie est apportée par la chape anydrite de 7 cm coulée sur la dalle béton de 20 cm. Ce plancher bas, isolé en sous-face, est posé directement sur le sol, sans vide-sanitaire, profitant ainsi également de l’inertie du sol.
Sur le plancher intermédiaire, malgré un impact important pour la structure bois, on retrouve une chape anhydrite de 7cm apportant à la fois inertie et isolement acoustique.
Le bâtiment est ventilé naturellement la nuit en été, stockant un maximum de fraîcheur dans l’inertie disponible. Cette ventilation est rendue possible en toute sécurité par les dispositifs suivants :
La ventilation mécanique pourra éventuellement être mise en marche la nuit si la ventilation naturelle est insuffisante.
Les simulations thermiques montrent que pour un été normal, l’ensemble de ces dispositifs « passifs » sont suffisants pour maintenir des températures confortables. Cependant, pour les périodes les plus chaudes, un apport de froid est assuré dans les bureaux par le plancher rafraîchissant dans lequel circule de l’eau rafraîchie directement par les pieux géothermiques, sans fonctionnement de la pompe à chaleur donc avec une consommation énergétique minimale.
Entreprise Astruc – Rue des 3 ponts – 34690 Fabrègues
www.rivasi.com
Rivasi – 16 av, du Lieutenant Cheynis – 26160 La Bâtie-Rolland
www.sudestcharpentes.com
Sud Est Charpentes – Route de Bonlieu – 26450 Cléon d’Andran
www.jolieterre.fr
Jolie Terre – Impasse des chênes – 30360 Martignargues
MPF Michel David – 15, rue de l’Aire – 34570 Montarnaud
www.menuiseriecarayon.com
Carayon – ZAC de Mercorent – 154, imp. Barthélémy Thimonnier – 34500 Béziers
concept-habitat-34.e-monsite.com
Concept Habitat – 93, rue de la Mairie – 34130 Valergues
www.philochape.fr
Philochape – 404 Rue St-Exupéry – 34130 Mauguio
Carrelage Denis Guirao – Chemin des Rigaudens – 34140 Loupian
Atelier Saint-Luc – Parc Aquatechnique – 34200 Sète
Ducros – 2550 route de Mende – 34090 Montpellier
Ducros – 2550 route de Mende – 34090 Montpellier
www.herve-thermique.com
Hervé Thermique – CS 10079 – 355 rue du Mas St Pierre – 34077 Montpellier
Henry – ZAE Les Tanes Basses – 14, rue du Grenache – 34800 Clermont l’Hérault
www.provence-eco-energie.fr
Provence Eco Énergie – Quartier St Jean 614 RN 7 – 13670 Saint-Andiol
www.enexco.fr
Enexco – 9, rue Patrice Lumumba – 34070 Montpellier
Le choix d’une ossature bois isolée par bottes de paille s’est imposé dès les premières réflexions internes sur le projet. Les performances thermiques et environnementales de ce type de construction répondent parfaitement à l’ambition d’excellence que l’équipe d’IZUBA énergies souhaitait donner à son bâtiment. Le travail avec Vincent Rigassi et l’équipe de maîtrise d’œuvre a permis de confirmer et d’affiner ce choix.
Appuyée sur la dalle béton du rez-de-chaussé, la structure en bois du bâtiment est composée de murs porteurs périphériques et intérieurs, de part et d’autre de la circulation. Ces murs soutiennent le plancher intermédiaire et la toiture. Le contreventement est assuré par les panneaux OSB intérieurs.
Les murs porteurs sont de deux types :
La structure du plancher intermédiaire est constituée de solives fixées à une muraillère par un assemblage de type tenon-mortaise. Portant dans le sens nord/sud, le plancher est scindé en trois parties de portées différentes :
Dans les trois cas, la contrainte dimensionnante pour les solives du plancher intermédiaire est la présence de la chape à l’étage, pour laquelle une déformation minimale du plancher est admise, afin d’éviter les fissurations.
La conception a fait dès le départ le choix d’une préfabrication en atelier de l’ossature bois sous forme de caissons pour les murs et la toiture. Réalisée à l’aide d’outils de fabrication assistée par ordinateur, elle assure une meilleure ergonomie du travail, une plus grande précision dans les découpes et les assemblages ainsi qu’un meilleur traitement de l’étanchéité à l’air.
Une fois les éléments réalisés en atelier, le montage de l’ossature sur site a pris environ 3 semaines.